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 Déclaration du Conseil d'administration d'Alternative Mutualiste

Déclaration du Conseil d'administration d'Alternative Mutualiste

L’UANM s’engage

Pour une autre politique sanitaire et sociale.

Le projet de loi de finance 2011 concernant la protection sociale ne répond pas aux besoins des populations.

Pire, il va  aggraver la situation des plus démunis, des précaires toujours plus nombreux.

Ce n’est pas en  augmentant le ticket modérateur, en alourdissant le reste à charge des familles que les problèmes de la Sécurité Sociale seront réglés.

Dans le temps cette politique va conduire à une aggravation de la santé des personnes.

En effet, le nombre de personnes, déjà important, qui vont renoncer à se soigner va augmenter fortement et la situation sanitaire du pays va se dégrader.

Repousser l’âge de la retraite va aussi participer à cette dégradation, tout comme la mise en place des mesures prévues dans le projet de loi sur la dépendance.

Cela n’est pas digne d’un pays comme la France, dont le Produit Intérieur Brut, et les richesses produites ne cessent de croître.

De plus, la taxe sur les contrats d’assurances (TCA) qui ne s’appliquait pas aux mutuelles, va venir alourdir fortement les cotisations des mutualistes.

Nous vous rappelons que les mutuelles sont, aujourd’hui, exonérées de cette taxe car en contre partie elles appliquent les contrats responsables et n’excluent personne. De plus elles ne rémunèrent aucun actionnaire car elles sont des sociétés de personnes et non de capitaux.

En appliquant aux mutuelles cette taxe, le gouvernement fait entrer celles-ci dans la banalisation des sociétés d’assurance. Nous ne pouvons accepter cela.

Non les mutuelles ne sont pas des compagnies capitalistiques d’assurance, elles ne sélectionnent pas, elles n’excluent pas.

La population a besoin des mutuelles.

Nous demandons aux parlementaires de bien vouloir intervenir pour que la loi de finance concernant la protection sociale soit réorientée et réponde aux besoins des populations.

Comme nous leurs demandons de ne pas voter l’application de la taxe de 3,5% véritable impôt sur les cotisations mutualistes.

Le gouvernement a su venir en aide aux banques et aux grandes entreprises en débloquant des milliards d’euros.

La santé des personnes vivant sur le territoire français, les structures hospitalières publiques, les réponses aux besoins sanitaires et sociaux méritent autant d’attention et de moyens, si ce n’est plus, que les mesures prises envers les grandes entreprises et les banques.

 

Le CA de l’UNAM

Roanne le 22/09/2010

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