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 Inacceptable ! …….. Alors, amis mutualistes faisons nous entendre ! – UNAM

Inacceptable ! …….. Alors, amis mutualistes faisons nous entendre ! – UNAM

Inacceptable l’augmentation de la CSG sur les pensions de retraite ! La politique à la mode du “…. En même temps…” ne voit que l’accroissement de la richesse pour les plus riches alors que c’est une attaque sans précédent sur le pouvoir d’achat des revenus des plus modestes en particulier des pensions de retraite.

En même temps que l’on promet une hausse du pouvoir d’achat par la baisse des cotisations sociales (part patronale, bien sûr) on va abaisser les moyens de la Sécu qui va donc rembourser encore un peu moins les dépenses de santé qui vont passer à la charge des Mutuelles et complémentaires de santé.

Qui paie les cotisations à la complémentaire ? – Ce sont les revenus individuels, à tel point que les plus modestes n’ont plus accès ni à la mutuelle, ni aux soins : inacceptable dans la cinquième puissance économique du monde. D’autant plus inacceptable que c’est la génération de l’après-guerre, avec la mise en place des services publics et de la Sécurité Sociale qui a créé cette richesse. Il n’est donc que justice que cette génération qui a permis ce développement sans précédent en bénéficie selon ses besoins.

On parle très aisément des “trente glorieuses” et que ces temps seraient révolus…. Mais on oublie (volontairement sans doute) d’en préciser la cause qui n’est autre que la satisfaction des féroces appétits financiers des banquiers et autres actionnaires ; donc du choix politique quant à la répartition de la richesse créée :

 

  • Soit on rémunère le travail, seul créateur de richesses, en organisant la solidarité y compris intergénérationnelle avec un organisme comme la Sécurité Sociale, chacun contribuant selon ses moyens et bénéficiant selon ses besoins ;

 

  • Soit alors ce sont les financiers qui décident…. Et ils ne sont jamais rassasiés ; en plans pour l’emploi et autres CICE, les cadeaux aux entreprises ont principalement servis à alimenter l’évasion fiscale qui se situe selon les experts entre 60 et 80 milliards d’euros ; donc de l’argent il y en a !

 

Est-il normal de considérer aujourd’hui que “en même temps” que le désengagement de la Sécurité Sociale sur toutes les politiques de santé est organisé par la Loi de Finances chaque fin d’année, il soit compensé par les complémentaires de santé et plus particulièrement les Mutuelles qui n’ont d’autres ressources que les cotisations de leurs adhérents. Et dans le même temps dans le cadre des directives européennes de la “concurrence libre et non faussée” ces mêmes mutuelles sont taxées à hauteur de 15% des cotisations qu’elles collectent.

 

Inacceptable la casse de l’hôpital public qui de réformes en contre-réformes n’arrive plus à faire face aux besoins de la population ; pour une part d’entre elle, le droit à la santé est aliéné par le manque de moyens et c’est sans compter sur les déserts médicaux

 

Inacceptable la dégradation des EHPAD soit en condition d’hébergement, soit en nombre de personnel suffisant et travaillant dans des conditions dignes de notre époque… Pourtant l’accès à ces établissements relève de tarifs prohibitifs.

 

Inacceptable que des personnes meurent de froid parce que sans logement et que ce problème dépasse très largement le problème de la migration.

 

C’est sûr la santé publique coûte cher, c’est le prix d’un développement social harmonieux qui se heurte frontalement aux intérêts financiers. Ce choix, le choix de la vie dépend de nous tous citoyens cotisants.

 

Ce message se veut un vibrant appel à tous les mutualistes, tant adhérents que délégués, tant administrateurs que sympathisants pour réclamer nos droits à la santé, à la retraite, aux soins, à un logement décent… En soutenant et participant aux actions initiées sur ces problèmes sociaux par les organisations syndicales et les associations dans la prochaine période, les 15 et 22 mars 2018.

 

Georges CHAPUIS

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