Si nous ne pouvons comme mutualiste et assuré social que souscrire à l’objectif de permettre un meilleur accès aux soins, la mise en place de ce dispositif est inquiétante.

Tout d’abord, le reste à charge zéro ne concerne que l’optique, le dentaire et l’audioprothèse. Il exclue la médecine de ville et l’hôpital.

Tel que le gouvernement l’envisage, tout en essayant d’en tirer un bénéfice politique, il reposera en grande partie sur les complémentaires santé dont les mutuelles et de ce fait entrainera une hausse des cotisations des mutualistes.

Du fait du renchérissement du coût des complémentaires santé, il existe un risque réel que cette menée se traduise par un recul de l’accès à la complémentaire santé pour les plus précaires et donc un recul de l’accès aux soins.

JEAN- JACQUES VERCHAY