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 Pourquoi de nouveau des réformes désastreuses sur les retraites ?

Pourquoi de nouveau des réformes désastreuses sur les retraites ?

Partout, la crise économique de l’été 2007 et la surmultiplication réalisée par le krach bancaire et financier de septembre 2008 n’en finissent pas de s’approfondir. D’abord, tous les nombreux charlatans sociaux et politiques nous ont prédit que 2010 et 2011 nous verraient sortir de la crise économique et financière. Et de se congratuler entre eux qu’ils avaient bien réagi alors. Et puis patatras ! Plusieurs pays du monde ont montré des « souffrances » et puis 3 pays de la zone Euro montrent de profondes défaillances.

Les dirigeants néolibéraux du monde ont retardé les difficultés en transférant les faillites bancaires et financières en endettement supplémentaires pour les États.

Même les économistes néolibéraux ont compris que l’accroissement sans fin de l’endettement des États allaient fragiliser d’abord les États les moins solides puis par effet domino du à l’interpénétration des économies mondiales, toucher les économies les plus solides. Ils ont compris que rien ne résisterait au tsunami économique, bancaire et financier si les endettements des États continuaient.

Alors, les amis de Warren Buffet ont compris que s’ils voulaient conserver leurs privilèges et donc ne rien changer aux dogmes néolibéraux , il leur fallait intensifier la lutte des classes et donc considérer les acquis sociaux comme des variables d’ajustement et non comme des données immuables. C’est par une diminution draconienne des financements sociaux dans le monde entier qu’ils réussiront, pensent-ils, à juguler la crise en gardant les privilèges des dirigeants du monde et de leurs alliés.

C’est dans ce cadre, qu’il faut analyser la concomitance dans la plupart des pays développés de l’organisation d’une nouvelle réforme désastreuse des retraites. Si on analyse cela uniquement dans un seul pays, on obscurcit le paysage et cela ne permet pas de comprendre l’ensemble du phénomène.

Bien évidemment, il n’y a pas de fatalité même avec la crise économique de diminuer les retraites ou d’augmenter la durée de cotisations ou encore de retarder la durée légale du travail. Mais pour cela, il faut changer de paradigme et tourner le dos aux dogmes néolibéraux notamment celui qui tente de justifier que l’actuel partage de la valeur ajoutée est NORMAL et que celui de la fin des années 70 et du début des années 80 était ANORMAL. Et si on partait de l’idée contraire ? Voilà « une idée qu’elle est bonne » comme disent certains !

Mais pour cela, il est nécessaire que les travailleurs et les citoyens prennent leurs affaires en main pour ne pas laisser les prédateurs détruire la solidarité en matière de retraites.

 

Comité de rédaction de l’UNAM

 

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